Le Musée des vieux animaux québécois - spectacle de théâtre et discussion
Lieux de tenue de l’activité : Montréal
Date et heure : du 25 au 29 mars, jour ou soir, sur réservation
Description : Le Musée des vieux animaux québécois lève le voile sur la question de l’identité québécoise au cours d’une délirante visite guidée dans un musée de poche suivie d'une rencontre discussion. Fière de l’excellente réception du spectacle qui a été présenté 85 fois depuis sa création, la compagnie Toxique Trottoir offre l’activité aux groupes communautaires à prix modique.
Contact : Marie-Hélène Côté
Téléphone : (514) 728-4223
Courriel : mariehelene@toxique.ca
Site Internet : www.toxique.ca

WENDAKE, QC, le 17 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le Chef de l'APNQL, Ghislain Picard, lance un appel à la population en général, et plus particulièrement aux médias, pour que cessent les déclarations négatives sans fondements, sinon carrément racistes, qui sont de plus en plus nombreuses depuis que la question autochtone prend plus de place dans l'actualité.

« La situation actuelle est extrêmement préoccupante. L'ignorance, l'indifférence à l'égard des Premières Nations qui dominent dans la société font maintenant place au mépris, sinon à pire. L'exaspération de part et d'autre ne fait que croître. Où tout cela va nous mener? », se demande Ghislain Picard.

Le Chef Picard rappelle que l'APNQL appuie le mouvement Idle No More : « Ce mouvement de la base, animé directement par les membres des Premières Nations, et plus particulièrement par nos femmes, est la conséquence de l'inaction du gouvernement du Canada. Tout débordement doit d'abord être imputé à ce gouvernement qui a choisi de fermer la porte et d'imposer ses volontés. La population en a assez, ajoute Ghislain Picard.

Que les questions autochtones prennent plus de place dans l'actualité pourrait avoir un impact positif, inciter à plus de dialogue, à trouver ensemble des solutions. C'est malheureusement le contraire que je constate, et cela m'inquiète au plus haut point. En plus des feuilles de chou et des radios-poubelles, voilà que les grands quotidiens, que les journalistes chevronnés tombent dans le même piège.

Combien de temps ces experts improvisés ont-il passé dans nos communautés? Combien de temps ont-ils consacré à écouter des membres des Premières Nations avant de se prononcer du haut de leur tribune, avant de délibérément jeter de l'huile sur le feu?

Je suis très inquiet pour la suite des choses. Face à l'histoire récente du Québec et des Premières Nations, j'en appelle au sens des responsabilités de tous les citoyens et citoyennes, aux élus et également aux médias », a conclu Ghislain Picard, chef de l'APNQL.

SOURCE : ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR

Renseignements : Mélanie Vincent  (418) 842-5020 - (418) 580-4442

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